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Le Monoï

Signifiant « huile parfumée » en polynésien, le monoï est un produit cosmétique naturel. Le monoï est obtenu grâce à la macération de fleurs de Tiaré dans l’huile de Coprah raffinée.
L’huile de Coprah est extraite de noix de coco récoltées dans l’aire géographique de Polynésie française. Il est nécessaire que les noix soient mûres et cueillies sur des sols d’origine corallienne. De plus, ces noix doivent provenir du cocotier « Cocos Nucifera » et les fleurs de Tiaré de l’espèce végétale « Gardenia taitensis » (Flore de Candolle) d’origine polynésienne récoltées au stade de bouton.
Le Tiaré Tahiti est un arbuste à fleurs de couleur blanc neigeux dont les fleurs contrastent avec le vert profond des feuilles vernissées à bords lisses. Son parfum unique, puissant et suave rappelle le Gardénia, la Tubéreuse avec des aspects de fleurs de pommier.
L’huile de coprah raffinée est obtenue par pression à chaud de l'amande séchée extraite des noix de coco et doit être utilisée au plus tard le lendemain de sa cueillette.

Propriétés du Monoï

Dans les traditions polynésiennes, le monoï est utilisé pendant les rituels religieux (purification, onction des enfants, embaumement…). Mais le monoï présente de nombreuses fonctions très prisées en cosmétique et en dermatologie :
- le monoï est hydratant. Son hydratation est progressive et durable, l’effet étant maximum entre 4 heures et 6 heures de son application. Ses effets hydratants sont comparables à ceux du beurre de Karité.
- le monoï répare les cheveux desséchés et abîmés. Ses effets réparateurs sont là encore comparables à ceux du beurre de Karité et l’huile de jojoba.
- le monoï protège l’épiderme soumis aux effets combinés du vent, du soleil et du sel. Le monoï est utilisé, en Polynésie aussi pour protéger la peau des bébés, ce qui tend à prouver son innocuité et son excellente tolérance dermatologique.
 

Fabrication du Monoï

Aujourd’hui, bien que les procédés de fabrication du monoï aient évolué, ils demeurent respectueux des traditions.
Les noix de coco mûres sont ramassées, fendues dans les 48 heures pour en recueillir l’amande qui est mise à sécher au soleil pendant une semaine jusqu’à ne plus contenir que 10 % d’humidité. Placées dans des sacs de jute les amandes, sous le nom de coprah, sont expédiées à l’huilerie de Tahiti. Broyé en farine, chauffé à 125°, le coprah est alors pressé et donne une huile de première pression. L’huile est raffinée, stockée dans des cuves, stabilisée par l’adjonction d’anti-oxydants pour éviter le rancissement pendant la macération des fleurs (minimum 10 par litre d’huile pendant une durée minimum de 10 jours). Après une dernière filtration on obtient le monoï qui peut être parfumé avec d’autres extraits d’espèces végétales récoltées localement (vanille, frangipanier, ylang-ylang, santal...).
 
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